Jean-François Copé se lance dans le stand-up

Jean-François Copé se lance dans le stand-up

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Son premier spectacle, intitulé « Quand je pense à Hollande… », sera joué dès la rentrée au Théâtre Luxembourg de Meaux, dont l’artiste est maire depuis 2005. Actuellement en cours de finalisation, le one-man-show serait « hilarant, sismique et dangereusement irrévérencieux » selon un des rares spectateurs ayant pu assister à une répétition. Les thèmes abordés couvrent la politique, François Hollande et la gauche bien sûr, mais également des sujets plus populaires,  tels que des anecdotes sur le golf, le métier d’avocat  ou les quiproquos cocasses liés au cumul de plusieurs fonctions.

Pourquoi le stand-up ?

« Jean-François veut redonner un coup de neuf à son image, être dans le vent, à la page » confiait un proche de l’ex-président de l’UMP. En mars 2014 l’ex-président de l’UMP avait été contraint de quitter ses fonctions à cause de son implication dans l’affaire Bygmalion. Fortement choqué par cette affaire, le député-maire aurait, toujours d’après cette même source, un besoin « thérapeutique » de s’exprimer, de vider son sac, d’exprimer ses émotions refoulées :

Sur scène, Jean-François pourra dire ce qu’il veut, grâce au talisman protecteur de l’humour. Certaines répliques du spectacle pourraient l’envoyer en procès ou directement en prison s’il les prononçait hors du théâtre [rires]. Sur scène, il est invincible ! Dieudonné n’a qu’à bien se tenir !

90 minutes d’humour de droite décomplexé

Chansons satiriques ou imitations désopilantes, Jean-François Copé ne recule devant rien pour conquérir son public. L’homme politique n’hésite pas non plus à puiser dans les thèmes chers à sa mouvance politique. Dans le sketch « Des Roms, des femmes et d’la bière » l’humoriste aborde la problématique de l’immigration et de la place de la femme dans la société : Endossant le rôle d’un capitaine de navire, il jette les Roms par dessus bord et profite seul des femmes et de l’alcool, métaphores des ressources limitées de la nation, qu’on ne peut partager avec la terre entière.

L’immigration est abordée à nouveau plus loin dans le spectacle, dans le sketch « Marine-Land » où, déguisé en otarie, il dénonce les excès du FN, tout en rappelant que le parti a tout de même ses bons côtés.

Plusieurs intermèdes musicaux ponctueront le spectacle, dont l’adaptation de la chanson de Georges Brassens « Fernande » (Quand je pense à Fernande, je…) où Jean-François Copé imite la voix et l’attitude de Dominique Strauss-Kahn et joue lui-même du piano. Autant dire que malgré le tarif annoncé « prohibitif », la curiosité risque fort de remplir les 600 places du théâtre Luxembourg pour la grande première prévue en Octobre.

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