Réforme territoriale : La France sera finalement divisée en 65 820 916...

Réforme territoriale : La France sera finalement divisée en 65 820 916 mini-régions

Chaque français aura sa propre petite région à lui tout seul, qu’il pourra administrer comme bon lui semble, a tranché ce matin le gouvernement. Après des mois de discussions stériles, de découpages contestés et de sondages inutiles, il est apparu évident qu’aucun découpage ne pourrait jamais fédérer les français, dès lors qu’ils seraient plus d’une personne  à devoir partager une région.

Vivre ensemble, oui, mais chacun chez soi

Dès janvier 2015, les 641 000 kilomètres carrés occupés par la France seront divisés en petits carrés d’un hectare, soit 100 mètres de côté. Chaque micro-région sera attribué, en tenant compte du lieu d’habitation actuel, aux 66 millions de françaises et français qui deviendront automatiquement président(e)s de leur propre conseil général.

Budget, impôts locaux, immigration, exploitation des sols et ressources naturelles :  Chacun pourra décider des règles et lois de sa micro-région, qui devront toutefois être affichées clairement sur un panneau à l’entrée de la région.

Dans ma région, la Haute-Patrick-Sur-Loire, y’aura pas d’impôts, pas de service public, pas d’agriculture, juste plein de putes

L’individualisme comme loi

Le bilan gouvernemental est que les français n’aiment pas suivre des règles arbitraires, surtout lorsqu’elles ont été crées à cause du comportement de ces derniers. « Moi j‘arrive très bien à prendre le volant bourré. Mais voilà, à cause d’une poignée de connards qui savent pas conduire, personne a le droit de rouler avec quelques verres ! Dans ma future région, qui comporte 100 mètres de route, on aura le droit d’être complètement torché » lance Roland, futur président de la Rolandie Occidentale, qui ajoute que la prostitution sera légale et encouragée en Rolandie.

Le découpage proposé devrait résoudre tous les problèmes, surtout ceux liés au « vivre ensemble ». En particulier, chaque président de région pourra en déterminer la religion officielle. Eglises, mosquées ou synagogues, les 66 millions de présidents délivrerons à leur guise les permis de construire voulus.

Même liberté question finance, ce qui ravit Jean-François, président de la Basse-Copésie : « Dans ma région, même les chiens auront leur niche fiscale » s’est exclamé cet ancien cadre dirigeant, récemment victime de règles fiscales injustes.

Seule ombre au tableau, aucune région ne s’est encore déclarée intéressée pour héberger une centrale nucléaire ou une usine de traitement des déchets.

 

Sebastien Pohls
Après 19 ans passés à l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille (ESJ), Sébastien ressent l'envie de pratiquer lui aussi cette discipline. Il abandonne alors le monde du ménage et du nettoyage industriel pour se lancer à fond dans sa nouvelle passion. Rejeté partout ailleurs, Sébastien rejoint le Daily Béret en 2013.

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